Sébastien Blais
Fish and chip hop
Sébastien Blais
Joute d’échecs amicale
Karine Gagné
Où ça? Prés d’Ontario!
Sébastien Blais
Oubliez de compter, c’est le temps de danser.
Danser avec votre cœur ou ne danser pas, voilà la consigne.
Voler le regard de celui qui vous y conduit, et surtout ne compter pas vos pas.
La symbiose entre vous et votre partenaire est la pièce centrale pour la réussite du Tango.
Ainsi si vous êtes dominée, oubliée que vous êtes Germaine,Car le seul nombril que vous suivrez sera celui de l’homme.
Parcs Vivants nous a offert quatre cours afin de s’exercer, de pratiquer
Tango Libre et son professeur Gérardo nous ont donné le goût d’en apprendre plus !!!
Merci Brigitte
Karine Gagné
Un signe de $ dans l’absence de poils…
Je me sens comme un snowbird qui passe le temps des fêtes dans le sud. Une sorte de personnage du film La Florida avec une belle chemise fleurie et un pendentif au milieu de son inexistant tapis de shaggy. Celui qui fête Noël au chaud à 25 degrés…
Aujourd’hui pourtant ce n’est pas le 25 décembre. Nous sommes plutôt le 25 juillet. C’est la journée nationale du Noël des campeurs. Mais je ne suis pas dans un camping en dehors du Kébék ou même de Montréal. Je suis dans un parc situé à deux pas du centre de cette ville, qui a vu naître à deux pas, mon être un peu vil…
Y’a des tentes qui sont installées un peu partout. Y’a même la tante de Bruce (notre irremplaçable associé adoré de
Les gens rassasiés ont pu écouter le ventre plein, les refrains colorés de l’inoubliable Suzanne Malouin. Danny Twist, l’ancienne terreur du boulevard Maisonneuve et Beaudry, exilé récemment en Abitibi, nous a fait brillamment désarticuler, sur des tounes quétaines aussi solides que son ami violoneux Lapierre, intégré à son répertoire de béton. Le cinéparc de fin de soirée nous a confirmé que les Parcs Vivants n’ont rien inventé en 2010. Les films La vraie vie de Jacques Vallée et Le plan sentimental de Jacques Leduc, nous auront dévoilé à quels points les étés étaient animés comme nos parcs, il y a trente ou quarante ans…
Je peux bien aller me cacher et me coucher avec mon déguisement. Je ne peux rien faire d’extravagant contre ce passé un peu trop présent. Le Noël des campeurs est un mode de vie qui ne veut rien perdre de son mordant à travers les ans. Je suis un oiseau de nuit qui est gêné devant les vrais oiseaux de neige. Mes ailes mouillées en papier ne servent que de décors fantoches aux authentiques flocons du 25 juillet. Montréal prend son premier véritable urbain dans la baignoire du Centre-Sud. Notre Noël des campeurs n’a pas été une flotte. Même au cœur de cette ville mercantile déboisée (du thorax).
Terre cuite un Cabaret agroalimentaire
Je ne peux que tarir d’éloges ces créateurs audacieux, ces artistes chevronnés exprimant un discours judicieusement pointu et pointé vers les machiavéliques génies du génétique, non seulement teinté d’humour, cette poésie est tout simplement rafraîchissante, sortant des chemins battus et récitée d’une manière enjouée et entraînante.
Diego Galdamez
Musique de l’ombre
Sébastien Blais
Elle est encore avec nous
Le Festival international de tango de Montréal s’est fusionné avec Parcs Vivants pour la première fois de son histoire. Ce n’est pas pour rien. Nos parcs sont habités par l’esprit de l’envoûtante Magdalena décédée récemment. Depuis 2007, la liberté du tango vogue sur nos parcs grâce à elle. Pedro Ochoa d’Argentine et toute sa clique concubine, ont mis leurs pieds dans ses bottines. Il sont les dignes héritiers de tout ce que Magdalena nous a laissée. Le tango veut vivre et se propager comme la mémoire de son souffle théâtral qui nous brise encore de son éternel vent vivifiant...
P.S : Il fallait voir le tableau des danseurs durant la prestation (et même après). Une toile d’une rare beauté qui se perpétue jusqu’au 6 août dans le parc Raymond Blain. Ce beau terrain de verdure a raté pour cause de pluie, cet inoubliable concert. Mais il est toutefois le témoin privilégié des cours de tango depuis le 16 juillet. Le premier élan de Magdalena dans Parcs Vivants a eu lieu d’ailleurs dans Raymond Blain. Rien n’arrive pour rien…
Sébastien Blais