C’est toujours un peu triste de faire un spectacle à l’intérieur quand notre raison d’être c’est de jouer à l’extérieur. Quand notre mission c’est d’occuper des espaces généralement abandonnés les trois quarts de l’année. Malheureusement, la saison de Parcs Vivants se veut brève dans le nord de l’Amérique, et ce, même si le climat se déglingue inexorablement. C’est choquant de devoir s’encabaner en plein été. Mais il faut se consoler en se disant que c’est sans doute mieux de se transformer en Parcs Dedans, qu’en un très moite Parcs Mouillants. Avec la touche magique de Laurent avec ses incroyables ornements (voir le texte précédent), accompagnés de quelques jolies plantes, on peut rendre une salle sans âme, en un endroit presque digne de nos parcs inégalables (un gros merci à l’ASCCS et à l’aide précieuse de Roger).Photo Karine Gagné
De toute façon le tango est né dans la misère. Il ne va pas baisser les bras devant les difficultés insignifiantes de nos réalités planétaires. Il veut se déhancher devant les épreuves dérisoires de ces vulgaires contrariétés lapidaires. On ne va jamais l’empêcher d’exprimer de façon désinvolte et gracieuse, son abandon contre tout ce qui pourrait nous faire tourner en rond. Le tango ne va pas se laisser abattre par la noirceur d’une intempérie (même si pourtant elle nous nuit).
Le Festival international de tango de Montréal s’est fusionné avec Parcs Vivants pour la première fois de son histoire. Ce n’est pas pour rien. Nos parcs sont habités par l’esprit de l’envoûtante Magdalena décédée récemment. Depuis 2007, la liberté du tango vogue sur nos parcs grâce à elle. Pedro Ochoa d’Argentine et toute sa clique concubine, ont mis leurs pieds dans ses bottines. Il sont les dignes héritiers de tout ce que Magdalena nous a laissée. Le tango veut vivre et se propager comme la mémoire de son souffle théâtral qui nous brise encore de son éternel vent vivifiant...
P.S : Il fallait voir le tableau des danseurs durant la prestation (et même après). Une toile d’une rare beauté qui se perpétue jusqu’au 6 août dans le parc Raymond Blain. Ce beau terrain de verdure a raté pour cause de pluie, cet inoubliable concert. Mais il est toutefois le témoin privilégié des cours de tango depuis le 16 juillet. Le premier élan de Magdalena dans Parcs Vivants a eu lieu d’ailleurs dans Raymond Blain. Rien n’arrive pour rien…
Sébastien Blais
Le Festival international de tango de Montréal s’est fusionné avec Parcs Vivants pour la première fois de son histoire. Ce n’est pas pour rien. Nos parcs sont habités par l’esprit de l’envoûtante Magdalena décédée récemment. Depuis 2007, la liberté du tango vogue sur nos parcs grâce à elle. Pedro Ochoa d’Argentine et toute sa clique concubine, ont mis leurs pieds dans ses bottines. Il sont les dignes héritiers de tout ce que Magdalena nous a laissée. Le tango veut vivre et se propager comme la mémoire de son souffle théâtral qui nous brise encore de son éternel vent vivifiant...
P.S : Il fallait voir le tableau des danseurs durant la prestation (et même après). Une toile d’une rare beauté qui se perpétue jusqu’au 6 août dans le parc Raymond Blain. Ce beau terrain de verdure a raté pour cause de pluie, cet inoubliable concert. Mais il est toutefois le témoin privilégié des cours de tango depuis le 16 juillet. Le premier élan de Magdalena dans Parcs Vivants a eu lieu d’ailleurs dans Raymond Blain. Rien n’arrive pour rien…
Sébastien Blais
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