Jamais on s’encarcane dans Campbell




Ma blonde souhaite s’éloigner des endroits de verdure bondés comme le parc Lafontaine. Elle veut profiter ce soir, d’un beau coin ensoleillé où elle pourra manger en paix loin d’une foule guindée avec sa vieille amie. Être distancé des grands espaces assis sur leurs Lauriers. Se détendre dans un bel environnement sans trop se la péter avec sa broue. Pique-niquer sans se faire achaler (je ne vous dis pas ici par qui ou par quoi). Elle veut profiter de la beauté de notre quartier négligé. Je lui crie sans hésiter de se rendre dans le parc Charles-S-Campbell de la rue Champlain. Que nous avons même un événement dans ce haut lieu demain…

Il faut dire que ce parc est vraiment mignon. Qu’il est bien entretenu et habité de toutes les façons. L’ensemble floral pourrait faire rougir de honte tous nos petits carrés d’abandon. Des ligues de pétanqueurs occupent et entretiennent ce terrain comme si c’était leur jardin. Des résidents discutent à tout moment de la pluie et du beau temps sur ses nombreux bancs. Des employés oeuvrant dans les communications ont de grandes discussions (ou pas) à l’heure des repas. Ce brin vert est l’exemple même de son appropriation par la population.Le lendemain midi, j’étais moi aussi dans ce parc à profiter du soleil gentil en compagnie des mélodies du duo swing jazz de Jonathan Charbonneau. Une foule bigarrée s’était massée autour du duo sur les tables et les bancs juste à côté. Le tout s’est fait naturellement tellement les musiciens se fondaient harmonieusement dans l’environnement. Un bel hasard de la journée pour bien des gens présents qui se sont transformés momentanément en des gitans libres et légers comme des plumes au vent. Avec ce duo swing jazz dans le parc Charles-S-Campbell, on arrive à se décoincer de la canne de conserve de la morosité. On sort toujours de notre carcan avec Parcs Vivants.

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