Le vent se lève devant le roc


Un certain moulin à parole répète inlassablement à la rose des vents d’un public souvent déboussolé devant le grandiose éloquent de Parcs Vivants, que ce regroupement organise timidement des événements à échelle humaine d’envergure percutants. Force est d’avouer que cette grande trappe n’a jamais si bien parlé. Le grand clapet de Blablablais a prouvé encore une fois aux bouches bée, qu’un petit parc négligé comme le PAQ # 27, peut se transformer en l’espace d’une soirée, en un lieu de rassemblement transcendant animé par la force d’un vent décoiffant…

L’exercice de la parole : l’influence d’un livre aura été une brise rafraîchissante dans les prés d’une société quelque peu électrocutée par la statique de l’immobilité ambiante. Onde de choc que ces textes livrés devant ce très cher et en roc. Jamais les lecteurs n’ont tourné en rond devant la sculpture solide que formait le cercle attentif du public coulé dans le béton d’une plaque commémorative qu’on immatricule dans le granite. Grâce à des lectures qui n’ont cessé de graviter autour de ce quartier phare mitigé, on se rend compte que la mémoire n’est pas juste un symbole figé derrière le cul d’un vieux char oublié. Le vent du changement commence toujours dans des Parcs Vivants qui brassent des petits ouragans. Il faut savoir que ces lieux magiques ne sont pas seulement des lieux où l’on transige les roches encroûtantes de sans repères qui ne voient pas la lumière que représente ces havres révolutionnaires. Ces minis paradis incarnent aussi le plancher qui craque devant la beauté qui s’envole dans des mots durs comme des cornes de taureaux. Ceux qu’on livre gratuitement devant le circulaire d’une sculpture virevoltante et sédentaire. Nous on est dans le vent comme dirait Pierre volubile…

P.S : Merci à Jack Drill et à Hélène de la librairie le Chercheur de Trésors. Grâce à eux, l’esprit de Steak Haché et de Vanier continue de planer sur notre très beau quartier…
Sébastien Blais

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