Le lance-pierre d’une nuit blanche poétique (roche au rein beau pisseur de mots).

Quand l’anonyme sans regret qui tire les présentes lignes avec son crayon, a commencé à mettre la clé dans le contact de son association avec l’Éco-quartier Saint-Jacques en avril 2007, il ne se consacrait pas alors noir sur blanc au mirobolant dossier de Parcs Vivants. Il avait été débauché initialement, pour se désoeuvrer à côté d’la track du volet Propreté. Photo Karine Gagné
Un jour comme ça dans le détour des jours, la ligne Directrice a proposé à ce soi-disant effacé, de concocter une soirée de poésie dans le cadre de Parcs Vivants, qui fignolait dans le temps contraignant, une programmation à l’arrache en compagnie de la belle Rachel. La date du 26 juillet 2007 est celle de la célèbre Poésie Incendiaire organisée en l’honneur du week-end rouge qui a embrassé le quartier en 1974. La proposition poétique de celle qui est derrière la source primaire des grandes passions pyromanes de notre Éco-quartier, aura mis le feu à volonté sacré de cet amour brûlant que le toujours secret personnage, couve depuis ce jour enflammé, dans le brasier de ces boyaux carbonisés pour Parcs Vivants.
Dans l’assistance de cette mythique soirée enfumée, se trouvaient les gens des Productions ARREUH, qui commençaient à sévir cet été-là. Ils ont invité en 2007 le grand dadais à leur soirée La poésie prend les parcs à Saint-Henri. Ce regroupement spontané prenait possession, pour la première fois de leur histoire, de plusieurs parcs à travers la ville, afin de propager l’incendie du pissenlit jamais éteint de la poésie. Il se faisait un devoir de démocratiser aux quatre vents déboussolés, cette inguérissable fièvre incendiaire. Celle qu’on relègue souvent dans le cendrier littéraire.

C’est pourtant le tison ardent de la poésie qui met le feu aux poudres de toutes formes de révolutions.La démarche des ARREUH, cadre magnifiquement avec celle de Parcs Vivants. Ils partagent amicalement dans les parcs, l’amour de leur passion. Celle qui se répand comme un feu de forêt. C’est pourquoi depuis trois ans, la poésie crépite dans nos Parcs Vivants qui, jadis, si je me souviens bien, était en manque de mots. Les productions ARREUH vont animer quatre fois nos parcs cet été. À surveiller dans notre calendrier.
Sébastien Blais

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