Faire des pieds et des mains pour son chien


Le projet Parcs Vivants est un peu le reflet lumineux du district Saint-Jacques. Les participants qui présentent des activités proviennent essentiellement de ce quartier. À chaque printemps nous soumettons aux résidents vivant sur le territoire de nos parcs vivifiants, un appel d’offres afin que ceux-ci soient bien représentés dans notre calendrier. Nous voulons être à l’image de notre secteur éclaté.

Alain Girouard, massothérapeute canin certifié, s’est présenté l’an dernier à la table des Parcs Vivants dans le but de présenter son travail dans notre grille d’activités. Animer un atelier de massage pour chien dans le petit parc devant chez lui. Démontrer que la massothérapie peut aussi être bénéfique sur un animal domestique. Qu’on ne doit pas seulement réserver ce savoir faire à une certaine classe privilégiée de mammifère. À l’annonce de sa proposition, le murmure des ricanements s’est rapidement propagé autour de la table des Parcs Vivants. Même l’auteur de ces lignes, qui tentent souvent désespérément de mettre de côté ses préjugés, n’a pas réussi à étouffer la bouffée de son rire borné. Mais j’ai enfin appris dans la vie à laisser de côté mes jugements sans fondements. La preuve c’est que Alain Girouard a donné un atelier encore une fois cette année…

Le massage est une activité de détente que l’on peut pratiquer avec son chien. Vivre un beau moment de communion avec son meilleur compagnon. Comme pour les humains, la massothérapie est une bonne façon de prévenir avant de guérir. Grâce à quelques notions de base, on peut contribuer à améliorer la qualité de vie d’un être vivant. Même si ça peut vous sembler bizarre, j’ai commencé à appliquer les techniques d’Alain Girouard sur mon lézard. Je vous prierais de ne jamais laisser le rire de vos jugements prendre les devants. Car j’ai remarqué depuis que mon animal se lézarde davantage dans l’apaisement…
Sébastien Blais

L’appel de Lady Yogaga et de Monsieur Taï Chi


Je placarde mes deux yeux vaseux derrière des lunettes miroir. Le but n’est pas de dissimuler mes globes oculaires désaxés qui ont tendance à flotter dans les bouées des cernes. Ce n’est pas une façon détournée de camoufler mon regard douteux qui divague parfois dans des creux poreux. Je préfère d’emblée voguer en orbite loin du mouvement incessant des océans indécents. Je cherche plutôt à pénétrer dans le beurre de l’anonymat profond de l'effacement. Vivre le mégot trip de l’observateur ambiant. Devenir un incinérateur ambulant qui s’envole dans la fumée de l’anonymat rampant. M’écraser dans l’art de l’espionnage croulant.

Je m’installe donc à deux reprises comme un imposteur avec mes lunettes d’approche à proximité des disciplines récurrentes que sont le yoga et le Taï chi. Mes sources m’ont informé que ces activités doublement hebdomadaires rassemblent au moins dix adeptes à chacune des séances. Mon manque de souplesse physique et mon degré peu élevé d’élasticité mental ne me permettent pas de pratiquer ces nobles activités. Mon esprit curieux à moitié me pousse quand même à regarder discrètement tous ces gestes qui intriguent de nombreux badauds médusés. Mais quoi qu'en disent ces regards ignorants, tous ces mouvements lents semblent propulser les participants dans un autre espace temps. Il faut savoir que mon regard extérieur ne malcommode nullement les abonnés abandonnés à ces pratiques millénaires. L’état de plénitude de ces gens est frappant. Ils en arrivent à oublier les marteaux piqueurs de l’agitation urbaine galvanisée par l'étourdissement. Je me suis moi-même surpris à fermer les volets de mes paupières et à plonger dans mes retranchements incendiaires. À ouvrir le robinet d’un doux baume sur mes petits bobos inventés d’occidentaux. Il faut entendre la mélodie des voix calmes et rassurantes de ces éleveurs de conscience. C’est comme une légère brise sur notre peau. C’est le chant des oiseaux ou des feuilles qui sifflotent dans le vent. C’est comme si le temps arrêtait de battre sa course contre la montre, autour des petits poumons d'un quartier aiguillonné par le béton. Ces activités sont une merveilleuse façon d’occuper les minis infinis parcs de notre harmonie nature…
Sébastien Blais

La fête nationale dans le Centre-Sud

Vous en avez marre de vous fondre au milieu de l’anonymat d’une immense foule dépersonnalisée le jour de notre fête nationale? Vous souhaitez vous rapprocher d’un certain esprit de clocher? Nous vous invitons à venir célébrer avec nous la fierté d’appartenir à la rassembleuse diversité du grand peuple québécois sur le perron de l'église de la convivialité.

Partenaire : Comité social Centre-Sud

Contes, atelier de cirque, atelier de peinture de maisons en carton, danse en ligne à partir de 14 h
Chansons québécoises à saveur folk avec domlebo 19 h
Soirée dansante 100 % québécoise avec DJ Simon 20 h

Au parc des Joyeux-Vikings et ses environs...
Rue Beaudry au sud d'Ontario.
Sébastien Blais

Le vent se lève devant le roc


Un certain moulin à parole répète inlassablement à la rose des vents d’un public souvent déboussolé devant le grandiose éloquent de Parcs Vivants, que ce regroupement organise timidement des événements à échelle humaine d’envergure percutants. Force est d’avouer que cette grande trappe n’a jamais si bien parlé. Le grand clapet de Blablablais a prouvé encore une fois aux bouches bée, qu’un petit parc négligé comme le PAQ # 27, peut se transformer en l’espace d’une soirée, en un lieu de rassemblement transcendant animé par la force d’un vent décoiffant…

L’exercice de la parole : l’influence d’un livre aura été une brise rafraîchissante dans les prés d’une société quelque peu électrocutée par la statique de l’immobilité ambiante. Onde de choc que ces textes livrés devant ce très cher et en roc. Jamais les lecteurs n’ont tourné en rond devant la sculpture solide que formait le cercle attentif du public coulé dans le béton d’une plaque commémorative qu’on immatricule dans le granite. Grâce à des lectures qui n’ont cessé de graviter autour de ce quartier phare mitigé, on se rend compte que la mémoire n’est pas juste un symbole figé derrière le cul d’un vieux char oublié. Le vent du changement commence toujours dans des Parcs Vivants qui brassent des petits ouragans. Il faut savoir que ces lieux magiques ne sont pas seulement des lieux où l’on transige les roches encroûtantes de sans repères qui ne voient pas la lumière que représente ces havres révolutionnaires. Ces minis paradis incarnent aussi le plancher qui craque devant la beauté qui s’envole dans des mots durs comme des cornes de taureaux. Ceux qu’on livre gratuitement devant le circulaire d’une sculpture virevoltante et sédentaire. Nous on est dans le vent comme dirait Pierre volubile…

P.S : Merci à Jack Drill et à Hélène de la librairie le Chercheur de Trésors. Grâce à eux, l’esprit de Steak Haché et de Vanier continue de planer sur notre très beau quartier…
Sébastien Blais

Bilan d'une projection rentre-dedans...



Le documentaire assommant de Jules Falardeau est un bon coup de poing sur la gueule à tous les peuples qui se retranchent dans l’Oeil au beurre noir de la résignation passive. En effet, le film Reggie Chartrand, patriote québecois, offre une bonne raclée à tous ceux qui osent jeter les gants durant le combat pour la liberté.



Le Hip-Hop combattant d’OPEN Mic Musique, ces jeunes militants d’un Centre-Sud toujours vaillant, nous aura convaincu après le film de Falardeau, de nous engager en chair et en mots, contre les étoiles qui tournent encore autour de nos cerveaux. Leur rap frappe directement sur tous les bocaux cérébraux qui sont en mode repos…

CINÉPARC MARTINEAU EN TOURNÉE-Reggie Chartrand: patriote québécois

Le documentaire portant sur Reggie Chartrand, sera suivi d’une performance Hip Hop casseuse de dents de jeunes militants du Centre-Sud. Chartrand n’a jamais fait de quartier, au milieu du ring de la lutte nationale. Son club de boxe était situé dans les années 60, sur la rue de la Visitation à quelques pas de l’actuel Éco Quartier Saint-Jacques. On ne partage pas toutes les idées du combattant Chartrand. Mais on respecte néanmoins, les POINGS sur les I de ses convictions coulées dans le béton …

Vendredi, 11 juin dès le soleil couchant au parc Persillier-Lachapelle (rue Alexandre-DeSève, au nord d'Ontario). Suivi d'un concert Hip Hop d'OPEN Mic musique à 22 h.
L'évènement sera annulé en cas de pluie.
Karine Gagné

Merci pour la belle soirée

Le vendredi 4 juin dernier au Parc Colette-Devlin, Parcs Vivants de l’Éco-quartier Saint-Jacques a mis la clef dans le contact d’une saison qui a démarré en beauté. L’exposition Parcs Vivants en photos de Karine Gagné, nous aura donné un avant-goût de tout ce que cette photographe chevronnée, pourra immortaliser encore une fois cette année. Avec le présent lancement de Parcs Vivants, il est déjà possible de cristalliser dans le roc de nos mémoires, de grands moments marquants…

Yvon Deschamps, personnage bienfaisant et influent du Québec, nous aura rappelé dans la rigolade, l’importance de la mission de Parcs Vivants et de son parrain, l’ASCCS. Le vibrant hommage à Magdalena avec Jose Maria Gianelli et Sylvia Sundberg, nous laissera à jamais le souvenir indélébile d’une chanteuse fidèlement impliquée dans Parcs Vivants depuis plusieurs années. Jim Zeller aura secoué les puces d’un public, qui en sa présence, aura été atteint d’une véritable bougeotte incandescente. Son partenaire de scène Freddy Freedom, aura gratouillé librement sa guitare de façon à faire démanger les fourmis dans les jambes d’une foule en état de transe. La visite surprise du chanteur-harmoniciste Carl Tremblay, aura propulsé la soirée dans les gradins du vertige aérien. La fougue improvisatrice du groupe Open Music, nous aura convaincu de briller de nos présences irradiantes, le 11 juin prochain lors de la présentation du premier film de Jules Falardeau, dans le cadre du premier Cinéparc de la saison.


P.S : Un merci infini pour l’aide précieuse des Ruellards et au discours émouvant de Marie Deschâtelets, du comité de parc Robert-Prévost.


Marie Deschâtelets, une citoyenne engagée

La foule endiablée

Karine Gagné, Coordonnatrice de Parcs Vivants

François Robillard, Conseiller de ville

Yvon Deschamps, président honoraire de l'ASCCS

José Maria Gianelli et Sylvia Sundberg

Martin Havasy, Bloom Traiteur

Jim Zeller

Richard Gingras, Librairie le chercheur de trésors

Jim Zeller et Carl Tremblay, des grands du blues

Monsieur André Lavallée, Directeur de cabinet du maire de l'AVM

Thierry Martin, employé de l'Éco-quartier St-Jacques